La letra (muy frívola) es de Robert de Montesquiou, el amigo de Proust (Fauré dedicó la obra a la comtesse Elisabeth Greffulhe, otra amiga del autor de "À la recherche du temps perdu" y modelo de su duchesse de Guermantes):
C'est Lindor ! c'est Tircis ! et c'est tous nos vainqueurs ! C'est Myrtil, c'est Lydé ! Les reines de nos cœurs ! Comme ils sont provocants, comme ils sont fiers toujours ! Comme on ose régner sur nos sorts et nos jours !
Faites attention ! Observez la mesure !
Ô la mortelle injure ! La cadence est moins lente ! Et la chute plus sûre ! Nous rabattrons bien leurs caquets ! Nous serons bientôt leurs laquais ! Qu'ils sont laids ! Chers minois ! Qu'ils sont fols ! Airs coquets !
Et c'est toujours de même ! Et c'est ainsi toujours ! On s'adore ! On se hait ! On maudit ses amours ! Adieu, Myrtil ! Églé ! Chloé ! Démons moqueurs ! Adieu donc et bons jours aux tyrans de nos cœurs !
Pues si le gusta la Pavana, le habrá de gustar la música incidental para el Pelleas y Melisande, especialmente la siciliana.
ResponderEliminarGabriel Fauré - Pelléas et Mélisande - III. Sicilienne
EliminarOrchestre du Capitole de Toulouse
direction Michel Plasson
https://www.youtube.com/watch?v=49JlsIA1Uzo&ab_channel=411nave
La versión original de la Pavane de Fauré, por la Orquesta de París con Paavo Jarvi.
ResponderEliminarhttps://www.youtube.com/watch?v=9QtT48Ex4ao&ab_channel=rogerbridgland
La letra (muy frívola) es de Robert de Montesquiou, el amigo de Proust (Fauré dedicó la obra a la comtesse Elisabeth Greffulhe, otra amiga del autor de "À la recherche du temps perdu" y modelo de su duchesse de Guermantes):
C'est Lindor ! c'est Tircis ! et c'est tous nos vainqueurs !
C'est Myrtil, c'est Lydé ! Les reines de nos cœurs !
Comme ils sont provocants, comme ils sont fiers toujours !
Comme on ose régner sur nos sorts et nos jours !
Faites attention ! Observez la mesure !
Ô la mortelle injure ! La cadence est moins lente !
Et la chute plus sûre ! Nous rabattrons bien leurs caquets !
Nous serons bientôt leurs laquais ! Qu'ils sont laids !
Chers minois ! Qu'ils sont fols ! Airs coquets !
Et c'est toujours de même ! Et c'est ainsi toujours !
On s'adore ! On se hait ! On maudit ses amours !
Adieu, Myrtil ! Églé ! Chloé ! Démons moqueurs !
Adieu donc et bons jours aux tyrans de nos cœurs !
Et bons jours !