Hace unos días dediqué una clase, después de la lectura detallada que estuvimos haciendo de la
Ilíada, al ensayo de Simone Weil. Esta vez tenía la excelente edición de
James P. Holoka (ed., trans.,
Simone Weil's The Iliad or the Poem of Force, New York, 2003, con el texto original, traducción inglesa y un excelente comentario). Y ahí me lo leí en el original francés. Qué bien escribe Simone Weil:
Certes, il était loin des bains chauds, le malheureux. Il n'était pas le seul. Presque toute l'Iliade se passe loin des bains chauds. Presque toute la vie humaine s'est toujours passée loin des bains chauds (20).
Achille égorge douze adolescents troyens sur le bûcher de Patrocle aussi naturellement que nous coupons des fleurs pour une tombe (27).
C'est par là que l'Iliade est une chose unique, par cette amertume qui procède de la tendresse, et qui s'étend sur tous les humains, égale comme la clarté du soleil (38).
Celui qui ignore à quel point la fortune variable et la nécessité tiennent toute âme humaine sous leur dépendence ne peut pas regarder comme des semblables ni aimer comme soi-même ceux que le hasard a separés de lui par un abîme. La diversité des contraintes qui pèsent sur les hommes fait naître l'illusion qu'il y a parmi eux des espèces distinctes qui ne peuvent communiquer (42).
Otra vez me entusiasmó este ensayo. En esta relectura me resultaron más evidentes algunos puntos que no, claro que no me gustan, especialmente ese rechazo de lo material que defiende ella, tan absoluto, tan imposible de aceptar.
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